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 « tu as le droit de te conduire comme ça, de masquer tes faux pas » ● ALECKSEI THOMSON

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MessageSujet: « tu as le droit de te conduire comme ça, de masquer tes faux pas » ● ALECKSEI THOMSON   « tu as le droit de te conduire comme ça, de masquer tes faux pas » ● ALECKSEI THOMSON EmptyJeu 23 Oct - 22:30

écoute comme moi coeur est immense


La pluie ne cesse de tomber. Deux heures maintenant que je suis debout, passant parfois quelques secondes à regarder par la fenêtre. Quel temps de chien. Triste constat. « Et dire que je prévoyais de prendre mon petit déjeuner dans le parc, hum... » soupir. A peine quelques jours passés ici que le temps ne se montre déjà pas clément. Mais bon allez, il faut passer outre ce petit inconvénient maintenant ! « Oh et puis j'ai des petits carnets à préparer moi du coup, pour cette histoire de visites médicales ! » un grand sourire s'affiche sur mes lèvres et je me dirige vers l'armoire en métal se trouvant non loin du bureau. Il est six heures trente du matin et je me sens en forme comme jamais, cherchez l'erreur. En vérité, je ne dors pas très bien depuis que je suis arrivée ici. Les moeurs sont différents, la façon de vivre est différente, la cuisine est différente, même la matière du papier toilette est différente... pour vous dire. Trop de changements d'un seul coup. Hum. La blouse m'irrite d'une certaine manière au niveau des bras, je ne saurais dire pourquoi. Gratter. Gratter. Gratter. Encore et toujours gratter. Il faut que je me concentre sur les dossiers avant que le premier étudiant n'arrive, sinon c'est la fin des haricots. Alors hum... le premier élève -ou plutôt la première étudiante- à passer entre mes mains expertes est... Kanaeko Misuragi. Avec ce prénom, je pense avoir très peu de chance de pouvoir parler anglais pour bien commencer la journée. Kanaeko. Mon esprit se prend quelques secondes à voleter un peu au dessus de la salle. Je n'ai que des consultations médicales aujourd'hui, ça risque donc d'être un peu long et répétitif... mais ce sont les aléas du métier dirons-nous. Et puis comme ça en plus, je vais pouvoir me faire une idée de l'image de l'élève type de cette académie. Il faut voir les choses comme ça. D'autant plus qu'il est dit qu'il faut porter plus d'attention encore aux élèves qui résident en internat, ce qui est parfaitement le cas actuel, non ?

Les heures tournent et lorsque j'en arrive au quatrième élève, que les gênes de ces derniers se sont enfin dissipés, je peux souffler. Ils n'ont pas l'air bien terribles et en plus très mignons et mignonnes. Au final, je me dis que ce travail est sans doute une opportunité, un moyen de faire comme un bond en arrière, de percevoir ce que j'étais auparavant dans mes années scolaires. « Du calme. » c'est une petite voix qui s'élève pour s'adresser à un étudiant presque en train de s'accrocher à la table d'examen. « Je ne vais rien te faire de compromettant, juste te poser des questions, vérifier ton carnet de vaccination et voir si tout se passe bien du côté de ta colonne vertébrale. Tu vois, rien de sorcier. Pourrais-tu enlever au moins ton t-shirt, que je puisse t'ausculter, s'il te plait ? » je trouve quand même étrange de parler à un jeune adulte... comme ça. En fait, ce que je ne voudrais pas, c'est qu'il pense que je ne le vois encore que comme un petit garçon. « Oh. Je comprends mieux. » mes yeux qui s'étaient posés sur son visage se sont heurtés par la suite à de petites tâches suspectes au niveau du bas de son dos. « C'est que tu es affreusement maladroit ou bien... que quelqu'un fait semblant de te bousculer ? » intriguée, j'observe d'un peu plus prés les ecchymoses. « Tu peux tout me dire. Rien ne sortira de ce bureau. » ... ou presque. S'il vient à être battu par ses parents -ce que je trouverais étrange étant donné que nous sommes en internat et que les traces semblent plus que récentes- il faudrait que je fasse un rapport. C'est toujours terrible d'en arriver là. On dit que les élèves au lycée sont plus matures, mais sincèrement je n'en suis pas du tout convaincue. Il ne dira rien. « Comprends bien qu'il faut que je sache, ne serait-ce que pour t'aider. Ne prends pas ça pour de la curiosité malsaine, je t'assure que je veux juste t'ai- » « -Je n'ai besoin de l'aide de personne: je suis assez grand. » faux. Tellement faux. On a toujours besoin de quelqu'un. Le silence tue, la souffrance éloigne. Je n'abandonne pas. « Au niveau de la colonne vertébrale, tout va bien. Tu peux te rhabiller. » je le laisse remettre son maillot et vais jusqu'à mon bureau, vérifiant son carnet de santé dans la foulée. Je suis très stricte au niveau des vaccins, alors mieux vaudrait pour lui et ses parents qu'il soit en règle. Quelle tâche ingrate. La visite durera vingt minutes encore.

Il est dix heures trente, heure de pause. Commençant à avoir un petit creux, je m'installe derrière mon bureau et entame une barre céréalière. A peine huit élèves de passés. Je me demande où traînent les infirmières, je n'en ai pas croisé une seule aujourd'hui. Jimmy m'inquiète. Il faut que je pense à le convoquer à nouveau ou au moins à le faire se présenter au bureau de l'assistante sociale. Encore six visites pour ce matin et la matinée sera bouclée. Déjà... C'est fou comme le temps passe vite. Le pire dans cette histoire, c'est que le simple fait de me retrouver seule maintenant me donne comme une impression de désordre dans la  tête, comme si plus rien ne pouvait s'emboiter, ne pouvait être ordonné. C'est perturbant. Dix heures trente cinq. Plus que dix minutes de pause et je n'ai pas encore touché à un seul grain de mon petit goûter improvisé. Trop pensive, sans doute. « J'ai oublié de leur fournir la troisième brochure. Mince. » un petit sourire nerveux se fige sur mes lèvres. « Quelle idée aussi d'encore faire de pareilles réunions pour des jeunes... qui doivent en savoir bien plus que nous sur le sujet, à l'heure qu'il est. » dans les nuages, je me penche en arrière avec la chaise, fixant dorénavant l'écran d'ordinateur. Il n'est pas droit. Mouvement. Ah voilà, là c'est beaucoup mieux.

Onze heures. « Voilà qui est fort gênant... » la situation ? Un élève ne s'est pas présenté à la visite médicale et j'ose vous dire que j'ai horreur que l'on me pose un pareil lapin. « Il aura des comptes à me rendre. » debout devant la porte, j'attends qu'un autre étudiant pointe le bout de son nez: avec un peu de chance, celui d'après aura de l'avance et je pourrai directement le prendre en charge. Le changement de température entre mon bureau et la salle d'attente est juste horrible. Il fait bien plus chaud ici que dans cette pièce vaste et pleine de dossiers ! Poussant un petit soupir, j'ouvre les boutons de ma blouse et finit par totalement l'enlever. Au pire des cas, je l'enfilerai à nouveau lorsqu'un élève sera là. « Je n'ai pas de chauffage dans mon bureau, ce n'est pas possible autrement... » plissant un peu les yeux, je m'appuie tout contre la porte de mon bureau, fixant celle ouverte de la salle d'attente. Dites-moi que je ne vais pas perdre trente minutes de ma vie quand même ! Trouvons une occupation adéquate. Profitant de la vitre située prés des chaises, j'inspecte mes cheveux, vérifiant bien qu'il n'y a pas de noeud. Vient ensuite le tour de ma jupe qui a la fâcheuse manie de remonter par moment. Et puis mon haut. Haut en décolleté. Il est dit qu'il faut savoir être présentable et habillé plutôt strictement pour s'adresser à des "jeunes", mais... je ne me vois pas changer pour mon métier. J'ai toujours été du genre à mettre mes atouts en avant, à ne pas passer inaperçue. Est-ce un crime ? Attention, ce n'est pas pour autant que je cherche à ce que l'on me trouve attractive ! Non non, c'est juste... ma façon d'être, mon petit naturel à moi. Mon but n'est pas que l'on me prenne à nouveau pour une catin, non. Loin de là même. Un bruit. Quelque chose qui ressemble à des pas. Rapide, j'enfile à nouveau le vêtement de fonction -sans pour autant le boutonner, parce qu'après tout je pense encore pouvoir faire ce que je veux- et me reposte tout contre la porte, les bras croisés. « Thomson ? Aleksei Thomson ? » n'attendant pas de réponse, je m'empresse de lui tourner le dos pour entrer dans l'autre salle, lui faisant déjà signe de s'asseoir. Et si ce n'est pas... lui ? On verra ! « Mets-toi à l'aise le temps que j'observe tes papiers. Parce que tu as pensé à prendre ton carnet de santé, n'est-ce pas ? » ... pourquoi est-ce que j'ai l'image du gosse qui va me répondre l'un de ces "mais bien sûr madame !" hypocrites ?


Est-ce réellement Aleksei Thomson ?

feat ALECKSEI THOMSON



‹‹ This was never the way I planned, not my intention, lost my discretion. No I don't even know your name -it doesn't matter-, you're my experimental game: just human nature. ››
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Aleksei Thomson
Aleksei Thomson
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MessageSujet: Re: « tu as le droit de te conduire comme ça, de masquer tes faux pas » ● ALECKSEI THOMSON   « tu as le droit de te conduire comme ça, de masquer tes faux pas » ● ALECKSEI THOMSON EmptyVen 24 Oct - 17:58


« tu as le droit de te conduire comme ça, de masquer tes faux pas »

Feat Artémisia R. Norrington


Flip-flop... Ce salle temps m'a encore réveillé. Déjà que je ne supporte absolument pas de me faire réveiller par autrui, alors là, par la pluie, c'est encore pire. De toute façon je n'ai pas le choix. Je me réveille déjà assez tard comme ça. Je pousse un léger grognement. Heureusement, je suis seul dans ma chambre et personne ne peut m'entendre grincher. Je me lève ensuite péniblement en me frottant le visage. C'est fou ce que j'ai du mal à me mettre sur pied le matin, toujours et encore la tête dans l'oreiller. Puis, ce sont les yeux, je me les tritures carrément. Je pense que je ferais mon possible pour éviter de montrer ma tête un peu "shootée" de bon matin. Aussi, ma vie d'étudiant est un peu spéciale. Je ne supporte pas me coucher tôt et les soirées sans alcool ni tabac ne sont pas des soirées pour moi. Voilà tout ~ Stop. C'est le matin, faut que je pense à autre chose. Je ne suis pas, ou du moins je ne veux pas montrer que je suis un drogué. Environ un quart d'hure plus tard, je parviens enfin à sortir de mon lit. Encore vêtu seulement d'un caleçon je me dirige vers la salle de bain pour me préparer. Je rentre avec mes vêtements de la journée. Avant de les enfiler, je passe sous la douche, cela va encore me réveiller. Je me déshabille, et pénètre sous l'eau froide. J'aime laisser couler l'eau plusieurs minutes et rester en dessous. Cela me détend. D'ailleurs, je sors après m'être douché, me regarde dans le miroir. Mon corps nu me rappelle soudain quelque chose ! La visite médicale ! Non, je l'ai oublié. Je vais être en retard c'est sûr. Je me dépêche alors de m'habiller et de me préparer. J'aime les vêtements détendus. J'enfile alors un caleçon, un jogging noir et un débardeur noir. Je passe par la petite cuisine pour me préparer les céréales tout en me dépêchant et fini par sortir avec mon blouson et mes baskets. Direction : L'infirmerie.

Au rez-de-chaussée se trouve cette fameuse infirmerie. Il est déjà onze heures passé ! La pluie bat toujours aussi fort et je ne me suis pas encore présenté à l'infirmerie. Lorsque j'arrive, l'infirmière est toujours là. C'est elle qui va s'occuper de moi. Plutôt jolie et sexy la mademoiselle. J'évite de penser à ça et me présente.

« Thomson ? Aleksei Thomson ? »

« Yep c'est moi. »

« Mets-toi à l'aise le temps que j'observe tes papiers. Parce que tu as pensé à prendre ton carnet de santé, n'est-ce pas ? »

J'enlève mon blouson et m'assois. J'ai oublié mon carnet de santé... Je m'en aperçois juste après qu'elle me l'ai dit. Trop fatigué pour y penser sûrement... Le pire c'est que je lui répond "non" tout naturellement !

« Non, je ne l'ai pas. »

Je fixe ensuite la belle carrure que l'infirmière me présente. Je ne peux m'empêcher d'observer comme elle est belle. Puis je détourne le regard et regarde par la fenêtre. Je vais essayer de me focaliser sur autre chose...

« Je dois aller le chercher ce foutu carnet ? Il fait moche dehors. »

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MessageSujet: Re: « tu as le droit de te conduire comme ça, de masquer tes faux pas » ● ALECKSEI THOMSON   « tu as le droit de te conduire comme ça, de masquer tes faux pas » ● ALECKSEI THOMSON EmptyDim 26 Oct - 18:48

écoute comme moi coeur est immense


« Je dois aller le chercher ce foutu carnet ? Il fait moche dehors. » « Si tu me l'apportes au plus vite -c'est à dire dans les deux ou trois jours à venir- tu devrais t'en tirer à bon compte. Dans le cas contraire par contre, il se pourrait que l'envie de te refaire passer cette visite me vienne. J'en suis capable, ne me sous-estime surtout pas. De plus, je tiens à préciser qu'en cas de non-présentation du carnet médical suite à toutes mes demandes, je serai dans l'obligation de te refaire faire tous tes vaccins. J'espère pour toi que tu es en règle. » Il n'a pas de tact. Un manque de respect évident. Il n'a sans doute pas peur des adultes -ou du moins c'est l'image qu'il tente de renvoyer-. Ah, il détourne le regard. « Bien, bien, bien... » ... lui dire ce que je ressens dans l'état actuel des choses serait sans doute poussé le bouchon trop loin, alors je me contente de tout simplement reposer le stylé sur le bureau. « ... » n'arrivant pourtant toujours pas à capter son attention -son regard-, je décide de tout de même la parole. Nous ne sommes pas réunis ici pour passer son temps à essayer de se fixer dans le blanc des yeux. L'autorité ici, dans cette pièce, c'est moi. « La ponctualité est une marque de respect, aussi, j'aurais préféré commencer autrement que par un mauvais premier aperçu. Regarde-moi lorsque je te parle, s'il te plait. » il ne faut jamais oublier d'être un minimum courtois avec les jeunes. Je suis gentille, sociable et tout ce qui va avec; à condition que l'on ne me manque pas de respect. S'il n'a pas son carnet de santé, la visite risque de ne pas durer bien longtemps et puis ne pas pouvoir vérifier les vaccinations est toujours réellement problématique. Cependant, un autre point attire mon attention. « Tu as de très vilaines cernes. Respectes-tu le couvre-feu de l'académie ? » quelle question idiote. Aucun adolescent ne se vendrait, forcément. Cependant lui, je ne sais pas pourquoi, j'ai vraiment le sentiment qu'il va réussir à me la mettre à l'envers. « Dis-moi... y-a-t-il quelque chose dont tu voudrais me parler ? » cette question porte parfois ses fruits ou alors ne produit aucun effet, aussi. S'il n'est pas trop malin et qu'il a quelque chose à se reprocher, l'étudiant se sentira comme violé dans son intimité et cherchera à se défendre, adoptant une toute autre attitude. J'ai envie de voir clairement sa réaction. « Tout ce que tu pourras me dire ne sortira pas d'ici. Enfin, sauf s'il y a altercations ou blessures explicites. » par là j'entends bien entendu le fait possible qu'il soit lui aussi traumatisé par ses parents. Ne trouvez-vous pas que l'adolescence est un peu l'âge ingrat ?

« Déshabille-toi, je vais t'ausculter. » c'est souvent à partir de cette épreuve que ça en vient à bloquer. Manquera-t-il donc autant de tact que tout à l'heure ? Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas la langue dans sa poche. « Tu n'auras ensuite qu'à t'installer sur la chaise-allongée qui se trouve juste derrière toi. » mon regard se perd quelques instants dans le sien mais dévie bien vite vers la porte en arrière-plan. « Oui ? Que puis-je faire pour vous ? » c'est une silhouette élancée et adulte qui vient de prendre place dans l'entrebâillement de la porte. Regarder par la petite ouverture de la porte n'est jamais bien vu. Un peu frustrée par cette interruption inopinée, je me lève et marche jusqu'à l'entrée. « Laisse juste ton sous-vêtement et prends place: je n'en ai pas pour longtemps. » ... si encore je savais ce qui se passe. « Un de mes élèves a eu un malaise et comme il n'est pas recommandé de le recommander dans de telles circonstances, j'ai jugé bon de tout de suite venir vous prévenir. » frustration. « Et vous l'avez laissé sous la surveillance-même des autres étudiants ? Pourquoi ne pas avoir envoyé l'un de vos élèves voyons ? » il faut vite se reprendre. « Enfin bref, laissons cette discussion pour un peu plus tard, il faut que j'aille voir votre élève. Quelle salle ? » elle me répond très rapidement que c'est en deux cent trente que je trouverais Mitchel. « Restez ici à surveiller l'étudiant pour la visite médicale s'il vous plait en aparté il ne semble pas très coopératif ! » ni une ni deux, j'entre une pour la énième fois de la journée dans mon bureau et prend une trousse de premiers secours, rappelant alors au passage que je n'en ai pas pour longtemps à Aleksei. Entre temps, c'est Karen, la professeur d'Histoire/Géographie qui entre dans l'infirmerie, histoire de le surveiller, tout comme je lui ai demandé. « Jamais très plaisant de subir la visite médicale, hum ? Moi aussi j'y suis passée, je sais ce qu'il en est. Mais enfin, tu as de la chance: mademoiselle Norrington n'a pas l'air bien méchante. » air curieux et gêné en même temps. « Oh tu... tu dois sans doute te préparer et je ne voudrais pas que tu te fasses gronder à cause de moi, Aleksei. » car oui, elle le connait, bien entendu qu'elle le connait. Peut-être est-elle un professeur de son cursus et qu'il est dans l'une de ses classes. Peut-être aussi que la réputation du jeune homme est telle qu'il est connu comme le loup gris.

Vingt minutes plus tard. Se regarder dans le blanc des yeux n'est jamais très agréable, surtout lorsque l'on se nomme Karen Alister et qu'on a un petit strabisme. « Oh, je crois que le médecin est à nouveau là. Prends bien soin de toi jeune homme et nous nous retrouverons bien assez tôt, toi-même tu le sais et- » c'est à ce moment que j'entre. Au moment où la dame d'un âge plutôt avancé pose la main sur l'épaule du jeune garçon. Hum ? « Oh heu... je disais à Aleksei que nous nous reverrions très bientôt et lui souhaitais bonne chance. » pourtant, mon regard se fait suspicieux et je tiens fortement la planchette de notes tout contre moi. « Vous n'étiez pas obligée d'entrer dans mon bureau... rester dans le hall aurait été parfait aussi, vous savez. » un dernier petit regard et elle disparait bien vite de ma vue, m'adressant l'un de ces sourires auquel je n'apporte aucune confiance. « Te sens-tu plus apte à m'écouter et à faire ce que je te demande, maintenant ? » j'accompagne mes dires d'un sourire honnête et agréable. « Allez allez, plus vite ~ Prends donc place et zouh, ne pense plus à rien d'autre qu'à ce bon lit moelleux qui t'attend ce soir ou... ou à cette bonne tasse de chocolat que je peux t'offrir après, hum ? »

feat ALECKSEI THOMSON



‹‹ And there's a million voices, and there's a million voices, to tell you what she should be thinking. So you better sober up for just a second. ››
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Aleksei Thomson
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MessageSujet: Re: « tu as le droit de te conduire comme ça, de masquer tes faux pas » ● ALECKSEI THOMSON   « tu as le droit de te conduire comme ça, de masquer tes faux pas » ● ALECKSEI THOMSON EmptyDim 26 Oct - 19:44


« tu as le droit de te conduire comme ça, de masquer tes faux pas »

Feat Artémisia R. Norrington


En fait je n'apprécie vraiment pas les visites médicales. Mais qui aimerais ça après tout ? Je me le demande... En revanche je n'ai pas peur, je ne tremble pas. Pas pour ça voyons ! Ce n'est qu'une visite... Et si il y a bien quelque chose qui se remarque assez facilement chez moi c'est que je suis téméraire et plutôt résistant. Bref, j'ai oublié ce carnet de santé. C'est vraiment barbant. Mais je ne compte absolument pas bouger d'ici, je lui ai demandé pour faire bien, mais je n'ai pas envie et je n'irais pas.

« Si tu me l'apportes au plus vite -c'est à dire dans les deux ou trois jours à venir- tu devrais t'en tirer à bon compte. Dans le cas contraire par contre, il se pourrait que l'envie de te refaire passer cette visite me vienne. J'en suis capable, ne me sous-estime surtout pas. De plus, je tiens à préciser qu'en cas de non-présentation du carnet médical suite à toutes mes demandes, je serai dans l'obligation de te refaire faire tous tes vaccins. J'espère pour toi que tu es en règle. »

Wow, quelle réponse. Je n'ai pas peur d'elle. J'en ai rien à foutre de repasser tous les vaccins ou visites, ça ne me ferait aucun mal d'ailleurs. Je la regarde à nouveau et je la dévisage un peu. Mais je l'observe également par la même occasion. Elle est si belle qu'elle fait presque rêver, dommage qu'elle soit aussi chiante en fait.

« Je suis en règle t'inquiète. »


« La ponctualité est une marque de respect, aussi, j'aurais préféré commencer autrement que par un mauvais premier aperçu. Regarde-moi lorsque je te parle, s'il te plait. »

La ponctualité ? Le respect ? Comment pourrais-je connaître avec l'enfance que j'ai eu ? C'est pas comme si j'avais vécu avec tout ce que je voulais. Les gens bien élevé et pourri gâtés sont insupportables en général. Ils se prennent pour je ne sais trop qui et se montre supérieur alors qu'ils nous sont forcément égaux. Alors sa marque de respect je m'en tape complétement. Je suis ce que je suis et j'en suis fier. Je préfère ne pas m'attarder sur cette réflexion, je ne détourne pas le regard mais lève juste les yeux au ciel. J'en ai ma claque d'être ici...

« Ouai ouai il paraît... »

« Tu as de très vilaines cernes. Respectes-tu le couvre-feu de l'académie ? »

De vilaines cernes hein ? Ca ne m'étonne pas avec les nuits que je passe. Je suis plutôt du genre à me coucher tard et à dormir le matin... Mais là sa foutue visite médicale m'a empêché de dormir plus longtemps. Malheureusement je loupe souvent les cours de la matinée puisque je n'ai pas d'autres choix que de sécher. J'aime beaucoup trop dormir pour aller m'embêter dans des cours de mathématiques ou français à la noix.

« Ca dépend, il est à quelle heure ce couvre feu ? » dis-je en souriant, l'air complétement décontracté.

« Dis-moi... y-a-t-il quelque chose dont tu voudrais me parler ? »

« Je ne sais pas, je vous connaît pas... »

Elle a beau me dire que tout ce qui se passe ici, ce que je lui dit, ne sortira pas d'ici, c'est ce que dise toute les infirmières et médecins scolaires. J'en ai marre de ces formules de politesse, ces gens qui croient qu'ils peuvent t'aider alors qu'ils ne sont que là pour t'écouter et lorsqu'il t'arrivera malheur, ils savaient mais ils n'auront rien fait. Alors non, je reste dans le silence, j'écoute et j'attends. Je poursuit ensuite par me déshabiller, elle me l'a demandé. Je reste alors juste en sous-vêtements. Un caleçon et c'est tout. Ca me plaît plutôt bien de rester comme ça, face à une femme. Je pourrais rester là encore longtemps, en la regardant, imaginant... Bref ~

Puis, elle doit s'absenter. Un professeur est venu la prévenir qu'un élève ne se sentait pas très bien. Tous des chochottes ou quoi ? Je n'entends pas la fin de leur conversation mais je sais que ces cette prof qui va me surveiller en attendant. Comme si j'allais bouger et courir en sous-vêtements dans l'université. Comme si j'allais m'échapper...

« Te sens-tu plus apte à m'écouter et à faire ce que je te demande, maintenant ? Allez allez, plus vite ~ Prends donc place et zouh, ne pense plus à rien d'autre qu'à ce bon lit moelleux qui t'attend ce soir ou... ou à cette bonne tasse de chocolat que je peux t'offrir après, hum ? »

Je pense : Ouai ouai t'inquiètes, ça dépend à quoi tu veux jouer hum ?!
Mais je préfère dire :

« Bon, si ça peut te faire plaisir... Une tasse de chocolat, t'as pas autre chose ? »

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MessageSujet: Re: « tu as le droit de te conduire comme ça, de masquer tes faux pas » ● ALECKSEI THOMSON   « tu as le droit de te conduire comme ça, de masquer tes faux pas » ● ALECKSEI THOMSON EmptyJeu 25 Déc - 14:45

Je déplace le RP, en raison de la nouvelle version et des changements de personnages ! :3
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MessageSujet: Re: « tu as le droit de te conduire comme ça, de masquer tes faux pas » ● ALECKSEI THOMSON   « tu as le droit de te conduire comme ça, de masquer tes faux pas » ● ALECKSEI THOMSON Empty

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